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Être grands-parents : encore mieux !
Pensez-vous, comme moi, que depuis que vous êtes grands-parents, votre vie s’est singulièrement améliorée ? Chez moi, c’est une certitude et cela, pour bien des raisons.
D’abord, en amont du merveilleux ajout de mes tout-petits (plus si petits que ça…) à mon arbre généalogique, il y a eu l’addition de nouveaux membres à ma famille proche, ma belle-fille Marilyn et, par le biais d’un beau détour de la vie, mon gendre Jean-Luc. Grâce à leur présence, je découvre de nouvelles façons d’aborder les choses et leur compagnie me rend très heureuse.
Ils jouent tous les deux un rôle primordial pour la mère que je suis : ils font le bonheur de mes enfants ! Et ils sont tous les deux d’excellents parents pour mes petits-enfants.
Marilyn est championne en la matière. Puisque mon fils Antoine est souvent absent à cause de son travail de pilote du Saint-Laurent, elle a la presque totalité de la responsabilité parentale, en tout cas dans tout ce qui a trait au quotidien. Jean-Luc est un beau-père attentionné et mon petit-fils peut compter sur son amour quasi paternel (après tout, ce n’est qu’une question de quelques cellules). Il est un papa en or. Et depuis les premiers jours de leur rencontre, il est d’un grand appui pour ma fille Marie-Hélène.
Par un vilain concours de circonstances, je n’ai pas été présente dans le quotidien des miens pendant un certain temps. Si bien que j’ai été privée de la chance de vivre mon amour maternel à fond et cela a été très frustrant, éprouvant et parfois, assez angoissant. La conséquence de cet état de fait est que le cadeau de devenir grand-maman a été encore plus merveilleux. Je goûte plus intensément les joies de la grand-parentalité, il me semble.
Il faut aussi parler de la fierté ressentie de retrouver dans nos petits-enfants des ressemblances, physiques ou psychologiques. Quel plaisir de revoir chez l’un d’entre eux un de ses propres traits dans leur apparence ou leur caractère ! On n’a pas grand-chose à faire là-dedans, mais ça ne nous empêche pas de nous en enorgueillir. Que ce soit chez notre enfant, notre petit-enfant ou, pour les plus chanceux, notre arrière-petit-enfant, on reconnaît avec bonheur la lignée familiale. C’est comme si on gagnait la cagnotte de la génétique.
Dans la vie de tous les jours, il y a aussi une excellente raison de préférer la grand-parentalité : la charge ne nous incombe pas. Oui, on se sent concerné quand tout ne tourne pas rond, mais les décisions ne nous appartiennent pas. Notre rôle à nous, c’est de les aimer et gâter un peu. Cela implique d’offrir notre aide au besoin et de rester en retrait lorsque la situation l’impose. Plutôt facile, puisque tout cela nous vient assez naturellement. En fait, on a énormément de privilèges et très peu de responsabilités !
Quant à moi, si c’était faisable aisément, j’augmenterais beaucoup la fréquence de mes rencontres avec mes petits amours. Parce que je suis si bien avec ma petite famille !