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Le lapin de Pâques et la chasse aux cocos
Voici une petite histoire qui vous fera sourire. Nous étions chez mon fils à l’occasion de la fin de semaine pascale et avions préparé une chasse aux trésors. Cependant, dès le vendredi soir, ma bru ou ma belle-fille, que je surnomme affectueusement ma belle-bru, nous fait part de ses réticences pour ces traditions enfantines.
Il faut dire que, dans sa famille, le Père Noël n’existe pas, pas plus que le Bonhomme Sept-heures, ou les lutins. En réalité, son père a toujours été fortement opposé à toutes ces fabulations et ma belle-bru se posait beaucoup de questions. Elle se demandait si ces « accroires » n’étaient pas une forme de menterie. Quoique les menteries sont beaucoup moins graves que les mensonges.
De mon côté, je ne me suis jamais posé de questions sur ces personnages imaginaires. Bien qu’on parle souvent des droits de l’enfant, qui concernent les conditions qui assurent leur survie, leur développement et leur protection, j’aime mieux, pour ma part, parler du droit à l’enfance qui comprend l’amour, la bienveillance, le respect et un peu de fantaisie. Le Lapin de Pâques fait partie de cette dernière catégorie.
Comme grands-parents, nous avons toujours appuyé les façons de faire des parents et nous nous y soumettons généralement de bon cœur. De leur côté, mon fils et ma belle-bru sont toujours ouverts à nos commentaires et opinions. Le samedi venu, les parents ont décidé de soumettre le cas à un de leurs voisins, qui est psychologue et lui-même parent.
D’un abord chaleureux et volubile, celui-ci s’est empressé de nous raconter en détails ce qu’il avait préparé pour sa chasse aux trésors. Fiou! Nous avions donc la permission de procéder avec, pour commencer, une carotte sur le bord de la fenêtre!
Le dimanche matin, les enfants étaient curieux de voir si le Lapin était passé.
- Venez voir, le Lapin a mangé la moitié de la carotte!
Joyeuses Pâques!
Rédaction :
Marc Lebel
Mise à jour : 7 avril 2019
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