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Être une femme, ce n’est pas simple! Cela signifie jongler avec les variations hormonales, vivre avec les sautes d’humeurs, veiller religieusement à la santé de nos seins, de nos organes génitaux, surveiller régulièrement la possible apparition du cancer du col de l’utérus, négocier entre les vaginites et les vaginoses… À quoi ça rime tout ça? Tellement de choses à comprendre sur ce corps que la nature nous a donné en cadeau. Démystifions tout ça!
Cet auto-examen, qui devrait être réalisé tous les mois, est certainement la meilleure manière de déceler rapidement une anomalie au niveau des seins. Il est important de bien connaître vos seins, en les observant attentivement et régulièrement, afin d’en avoir une image claire. C’est cette image de base qui vous servira à déceler rapidement un changement au toucher ou un changement d’apparence. Même si vos fluctuations hormonales peuvent être responsables d’un changement d’apparence, on ne doit pas banaliser une anomalie. Certains signes, facilement observables, peuvent vous indiquer qu’il serait pertinent de consulter votre médecin : déformation, changement de volume, bosse, rougeur ou changement de coloration de la peau, peau ayant l’apparence d’une peau d’orange, inversion du mamelon ou écoulements.
Le VPH, ou virus du papillome humain, est un virus qui se transmet par contact sexuel. Il est la principale cause du cancer du col de l’utérus. Le VPH est l’ITSS la plus répandue, dû au fait que la majorité des personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Les complications reliées au VPH sont principalement les verrues génitales (condylomes), le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, et de l’anus. La meilleure prévention contre le VPH demeure la vaccination.
Il peut être parfois difficile de bien distinguer la vaginite de la vaginose, même si elles sont pourtant deux infections bien différentes.
La vaginite, beaucoup plus fréquente, est une infection à levures causée par un champignon, le Candida albicans. Les symptômes qui y sont associés sont principalement des démangeaisons, des rougeurs, une sensation de brûlures et des pertes vaginales anormales. La vaginite peut être causée par les variations hormonales, l’activité sexuelle, le changement de savon corporel, la prise d’antibiotiques, l’activité physique ou un diabète mal contrôlé. Bien qu’il importe d’identifier la cause, le traitement peut se faire par l’application d’une crème antifongique, accompagnée ou non de la prise d’un antifongique oral.
La vaginose, quant à elle, est causée par une bactérie. Les symptômes sont principalement des pertes vaginales abondantes grises, jaunâtres ou verdâtres, des odeurs nauséabondes, de l’inconfort et des douleurs à la relation sexuelle. Dans la plupart des cas, le traitement d’une vaginose requiert une visite chez le médecin, car elle devra être traitée avec des antibiotiques oraux.
Les ITSS, ou infections transmissibles sexuellement ou par le sang, sont des infections de plus en plus répandues. Le caractère souvent asymptomatique des ITSS contribue malheureusement à leur rapide propagation. Parmi elles, on compte la chlamydia, la gonorrhée, l’hépatite B et C, la syphilis, le VIH, le VPH, et l’herpès génital. Bien que le meilleur moyen de se protéger soit le port du condom lors des relations sexuelles, il est important de passer régulièrement un dépistage des ITSS avec une infirmière ou un médecin.
