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L’amitié, ce grand cadeau de la vie
Amitié : Sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l’attrait sexuel.
Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais dans mon cas, les amis — surtout des amies, ont toujours représenté mon fort, l’ancrage qui m’a permis d’accepter les petits et grands tourments de la vie.
La véritable amitié, on la ressent dès le départ. Entre soi et l’autre, une connexion se crée rapidement. On se sent bien tout de suite, et une confiance réciproque s’installe.
Les vraies amitiés ne craignent pas les années ! Il est assez incroyable de penser que certaines durent depuis les débuts de mon adolescence. Ça fait presque ou plus de 60 ans qu’on se connaît : imaginez ! Pour plusieurs, elles et moi nous sommes perdues de vue pendant longtemps, 15-20 ans, mais dès la première minute de nos retrouvailles, c’était comme si nous nous étions parlé la veille. Et celui que j’appelle affectueusement mon presque frère, dont la vie est pleine de similitudes avec la mienne, ma personne r’source tellement de bons conseils !
Et il y a aussi les amitiés qui nous arrivent plus tard, mais qui n’en sont pas moins importantes. Pourquoi ai-je rencontré la cousine d’une ex-belle-sœur (également mon amie) par hasard et qu’une belle relation naisse ensuite entre nous ? Qu’une voisine et moi soyons présentes l’une à l’autre ? Qu’une jeune femme collègue à l’université et son amoureux soient des gens que j’aime tant fréquenter ? Je ne sais pas comment j’ai mérité cela, mais ça ajoute énormément de joies à mon quotidien ! Si je n’ai pas fait référence ici à vous qui embellissez ma vie, ce n’est certes pas parce que vous comptez moins pour moi.
Je suis immensément reconnaissante de goûter ce bonheur ! Je n’ai pas vécu le véritable amour avec un compagnon, mais ces gens sont avec moi pour célébrer la vie. On parle de nos petits-enfants, on s’épaule dans les moments plus difficiles : on est là l’un pour l’autre.
En ces temps de pandémie et d’isolement, les sentir tous là au bout du fil ou avoir la joie de les rencontrer « à distance réglementaire », ça aide énormément à accepter la situation.
Alors, vous tous qui vous reconnaissez dans ces lignes, je vous salue et je vous aime ! Après mes enfants et mes petits-enfants (vous ne m’en voudrez pas de passer en deuxième), vous êtes tous les piliers de mon existence.
Mon mot de la fin : ne boudons pas le plaisir de contacter nos proches, la fratrie certes, mais aussi le réseau de nos amis si précieux !