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Nos anges gardiens durant la crise
On en voit de toutes sortes sur les réseaux sociaux avec la pandémie internationale qui sévit : blagues, incitations à respecter les recommandations de la santé publique, plaintes de ne pas savoir quoi faire avec les enfants pendant tout ce temps, etc.
Oui, c’est alarmant. Oui, comme parent déjà de nature inquiète, on s’en fait pour nos cocos, pour nous, pour leurs grands-parents.
Mais ça, c’est nous : des travailleurs autonomes ou en entreprise, certains contraints à jongler télétravail et jeux d’enfants, lavage de mains et sorties diminuées ou éliminées. Oui, les pertes de revenus sont tragiques pour bien des gens.
Mais aujourd’hui, on voudrait envoyer une tonne d’amour à nos anges gardiens durant cette crise. Les médecins, infirmières, concierges des hôpitaux. Les éducatrices appelées pour prendre soin de leurs enfants, laissant à la maison leurs propres chéris. Les chauffeurs de taxi qui prennent des gens à l’aéroport dans l’incertitude de si leur passager est à risque ou même infecté. Les employés des restaurants, des épiceries, qui continuent pour que NOUS, nous ne manquions de rien durant cette quarantaine qui est, pour le moment, volontaire.
Ces gens-là sont des anges gardiens. Ils se mettent à risque pour nous. Évidemment, la moindre des choses est de leur protéger. Ce qui veut dire être honnête envers soi et les autres sur nos potentiels symptômes. Rester à la maison. Laver nos mains. Se tenir à distance. Être patient, gentil. Avoir en tête la collectivité.
Pour nos grands-parents, à risque à cause de leur âge. Pour nos travailleurs exposés. Pour nos personnes immunosupprimées. L’heure est à penser à la collectivité. À «nous» dans un sens qui dépasse NOTRE famille. Pensons à notre grande famille de parents, de grands-parents, d’enfants, de personnes seules ou dans le besoin, d’oncles, de tantes, de professeurs, de serveurs, de commis, de livreur… et j’en passe.
Soyons solidaires et faisons notre toute petite part. Et remercions ceux qui sont actuellement appelés au front, alors que nous, nous avons des petits casse-têtes domestiques et des horaires libérés et chargés à gérer. Si on peut se le permettre, on peut aussi aller faire les courses pour nos voisins, qui nous envoient leur commande par courriel et nous remboursent par virement. Notre société moderne nous donne plein d’outils pour garder une distance qui pourrait leur sauver la vie.
Merci à nos anges gardiens. Nous serons là pour prendre soin de vous après la crise. On vous aidera, on vous écoutera et on vous soutiendra. Merci de tout ce que vous faites pour nous.