Que faire en plein air ce printemps?

Plusieurs parcs rouvrent un peu partout, pour le moment, les consignes s’appliquent encore. Et on peut y pratiquer deux sports qui sont économiques et à la portée de toutes les générations : la pêche, et l’observation de la nature et des oiseaux.

La pêche est ouverte et permise pour les amateurs. Comme tous le savent, et le gouvernement nous le dit, la pêche est une activité relaxante, excitante et accessible à tous. Parfaite pour ce printemps atypique. Qu’on pêche seul ou en famille, dans les lacs ou les rivières, en pleine nature ou en milieu urbain, elle nous permet de découvrir une variété d’espèces. Bien que la diversité de poissons du Québec constitue une ressource naturelle renouvelable, l’équilibre demeure fragile. Il y a donc des règles à connaître avant de pêcher pour assurer la pérennité de cette richesse collective. Sur leur site, vous trouvez la réglementation qui couvre la période s’étendant du 1er avril 2020 au 31 mars 2022. Une nouvelle réglementation est publiée aux deux ans, le 1er avril, mais les périodes, limites et exceptions sont, quant à elles, mises à jour annuellement en date du 1er avril.

Pour le moment, il faut pratiquer les consignes de sécurité, de distanciation et porter un masque. Et il faut éviter le transport en changeant de région, ce qui vous oblige à changer nos habitudes un peu. Ce qui fait aussi que la plupart du temps vous ne pourrez y aller avec vos petits enfants. Notre collaborateur du Grand Nord, Gaétan, nous écrivait qu’il voulait bien aller taquiner la truite, mais que son lac est encore gelé. Évidemment, il va bien finir par dégeler.

L’ornithologie

Plusieurs oiseaux sont de retour, on peut même les voir de nos balcons, et ceux et celles qui demeurent près des plans d’eau ont accès à plus de choix. Avec le retour du beau temps, les deux redeviendront populaires et peuvent même se faire en même temps. Les bernaches, communément appelées outardes, sont partout ce printemps. Pour les parcs de la SEPAQ, cela devrait rouvrir sous peu.

André Maccabée avec la collaboration d’une de nos photographes, Lisette Bourdeau.