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Âgisme : 5 choses à faire pour l’éviter
L’âgisme, c’est un enjeu qui concerne tout le monde. Et ce n’est pas parce qu’on a « un certain âge » nous aussi que ça ne peut pas nous arriver. Avoir des préjugés et des comportements blessants, ça arrive aux meilleurs d’entre nous. Et même si nos intentions sont bonnes, il faut savoir que l’âgisme peut accroître l’isolement social et les risques de dépression, diminuer la liberté d’expression et de choix et affecter grandement l’estime de soi de ceux qui en sont victimes. C’est pourquoi on s’est dit que quelques conseils pour éviter la discrimination par l’âge feraient grand bien à tout le monde!
- On demande aux personnes âgées comment elles ont envie de se faire appeler
On arrête d’infantiliser les « petites madames » s’il vous plaît. Non seulement c’est dur sur l’ego, mais ça établit un lien parent-enfant… ce qui n’est pas le cas! Si Monsieur Côté préfère se faire appeler Sylvain, on l’appelle Sylvain. Pis on appelle Madame Cadorette Madame si ça lui fait plaisir.
- On vise l’écoute active
On inclut les personnes âgées dans les discussions, on écoute les réponses à nos questions et on les consulte pour les décisions qui les concernent. On le fait avec nos enfants, alors pourquoi pas avec les personnes âgées de notre entourage?
- On est empathique
Notre rapport avec les personnes âgées doit être empreint d’empathie. On s’assure de laisser une place à leurs émotions, à leurs contrariétés dans nos discussions, sans les juger. Voir la vie changer autour de nous et perdre des amis précieux quand on vieillit, c’est un passage difficile.
- On sort si c’est possible
On les invite en sortie, on leur fait côtoyer nos enfants… l’important, c’est de profiter du moment présent avec eux, sans les écarter de notre quotidien. Évidemment, on n’est pas surhumains non plus et on en a beaucoup sur les épaules, mais on peut clairement doser ces moments qui demandent plus de patience, quand c’est possible bien sûr.
- On prend le temps de les connaître et les rencontrer
Ce sont nos parents, ou pas. Mais ce sont surtout des humains qui ont connu des vies riches remplies d’anecdotes. Et leurs valeurs sont peut-être différentes des nôtres. Ou peut-être se sont-elles transformées en vieillissant? Tout ça, on ne le saura pas si on ne prend pas le temps d’apprendre à les connaître pour voir comment on peut être une présence agréable dans leur vie.
On le sait, tout n’est pas rose au royaume de la personne âgée. Cette étape de la vie présente de grands défis, surtout quand on n’y a jamais fait face (pensez-y : les parents de vos parents n’ont, en majorité, pas vécu jusqu’à 80 ans…). Il faut donc apprivoiser ce changement de vie et de rythme ensemble, et prendre le temps de se re-rencontrer, sans préjugés!
En espérant vous avoir donné un coup de pouce 😉