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Étant le mois de la sensibilisation au cancer de la prostate, nous souhaitions vous présenter deux études portant sur le sujet qui ont, toutes deux, été présentées au Congrès de l’Association européenne d’urologie. Nous en profiterons aussi pour vous présenter les divers traitements disponibles ainsi que les gestes qui permettent de réduire les risques de développer ce cancer.
Étude #1
Publiée en décembre 2018, une étude s’est penchée sur des composés issus du café dans le traitement du cancer de la prostate. Ceci a conduit à des travaux sur le kahwéol et le cafestol qui sont deux molécules présentes dans le café arabica ayant démontré une efficacité significative et synergique sur les cellules in vitro (en culture) et in vivo (chez les animaux). Le kahwéol et le cafestol pourraient donc être deux nouveaux candidats pour le traitement de cancers qui sont résistants à certains médicaments.
Attention! On ne dit pas que le café arabica permet de traiter le cancer de la prostate. Il est donc inutile de boire 50 tasses de café par jour en espérant guérir d’un cancer. Cependant, il est intéressant de voir que des molécules naturelles concentrées pourraient être utilisées afin d’aider à traiter certains cancers qui résistent à des médicaments. Bien sûr, il reste encore beaucoup de recherches et d’études avant d’arriver à un traitement, mais ceci semble prometteur.
Étude #2
Cette étude présente des résultats touchant davantage la santé mentale (risques de dépression et de suicide) chez les hommes qui suivent des traitements hormonaux pour combattre le cancer de la prostate hormono-dépendant. Suite à l’analyse des données provenant de dossiers médicaux de 5 570 patients, cette étude observationnelle a conclu à des recommandations de surveillance importantes à ce niveau. Sachez qu’il n’est pas question de conclusion définitive, mais bien de cas de surveillance! Ces observations ont permis de déceler que les hommes ayant suivi un traitement antihormonal suivant l’ablation de la prostate ont 80% plus de risque de vivre une dépression et les risques de tentatives de suicide seraient plus élevés que chez les hommes n’ayant pas suivi ce traitement. Il serait donc fortement recommandé de garder un œil sur les hommes qui suivent un traitement hormonal (qui réduit la production d’hormones masculine) suite à une prostatectomie radicale.
La baisse de la testostérone, le stress lié au cancer, les complications et les symptômes découlant du traitement pourraient aussi être des causes à l’augmentation des risques de dépressions chez ces hommes.
Par contre, ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas suivre les traitements qui sont proposés, mais en étant conscient des risques, ceci ne peut être que bénéfique. Il ne faut donc pas hésiter à demander conseil à votre médecin.
Types de traitement
Beaucoup d’hommes ne connaissent pas toutes les options qui s’offrent à eux. Le type de traitement choisi dépend aussi du stade et de la vitesse de croissance du cancer de la prostate. Si le développement s’avère lent, une surveillance accrue pourrait être suffisante. Ce qui se traduit par des suivis qui incluront des touchers rectaux, des biopsies et l’observation du niveau d’antigène prostatique spécifique dans le sang. Ces méthodes seraient utilisées pour trois cancers sur quatre dans certaines provinces du Canada.
Dans les autres cas, quatre traitements sont utilisés lors d’un cancer de la prostate, mais ne sont pas toujours offerts. Il s’agit de la chirurgie, de la chimiothérapie, de la radiographie ou de la chirurgie au laser. Cette dernière est récente, peu évasive et généralement sans hospitalisation. Au besoin, demandez plus d’information auprès de l’urologue ou de l’oncologue. Ils sauront vous diriger pour le traitement qui vous conviendra le mieux selon votre situation.
N’oubliez pas…
Il est possible d’agir de manière préventive pour réduire les risques. Rapidement, voici une liste des choses qui permettent de diminuer vos chances de développer le cancer de la prostate :
En plus de tout ce qui est mentionné ci-haut, deux autres facteurs permettent de réduire les risques. Le fait de conserver un poids santé serait un très bon atout puisqu’un surpoids favorise le développement du cancer de la prostate. Vous serez heureux de lire que les hommes qui ont des relations sexuelles plus fréquentes voient aussi leurs risques diminuer.
Pour ce qui est de l’inflammation et non du cancer, nous vous suggérons d’essayer notre produit VitoliMD Prostate. Pouvant être pris en prévention ou en traitement de l’inflammation, il aide à réduire l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérer. Chaque capsule contient les ingrédients les mieux documentés scientifiquement à la dose effective.
Un dernier point très important : consultez votre médecin si vous ressentez l’un des symptômes liés aux problèmes de la prostate! Comme le dit le dicton, « Mieux vaut prévenir que guérir! ».
Références :
Rédaction :
Dr Éric Simard, Vitoli
Mise à jour : 18 novembre 2020